Fin 2023, nous avons envoyé un sondage à nos membres pour connaître leur satisfaction concernant leur adhésion à la Chambre et les mesures ESS mises en place. Un immense merci à celles et ceux qui ont répondu ! Sans plus attendre, voici les principaux résultats !
Vous êtes plus de 80 % à être satisfait de votre adhésion à la Chambre, merci beaucoup ! Nous prenons bien note de vos besoins (le principal étant la recherche de partenariat) et de vos idées de thèmes et activités ! Nous faisons au mieux pour vous satisfaire, en fonction de nos capacités. N'hésitez pas à venir nous voir et rencontrer le réseau lors de nos prochains évènements et à faire appel au Guichet de l'ESS.
Ensuite, le questionnaire visait à mieux connaître les mesures prises en termes de lucrativité distribuée (ou limitée), de conditions de travail, d'environnement et de gouvernance partagée. Voici un petit résumé des résultats !
ÉTAT DES LIEUX
Vingt-six organisations ont répondu à notre sondage¹. Sur ces 26 organisations, plus de 70 % sont membres depuis moins de trois ans. Pour 10 % d'entre eux, leur adhésion date d'il y a entre trois et six ans et enfin 14 % sont membres depuis plus de six ans.
Concernant la santé des structures, 22 organisations se considèrent en bonne forme, pour les quatre autres, la météo est assez nuageuse, voire, pluvieuse pour une organisation.
À propos du volume des équipes des organisations, une majorité des répondant.e.s est en raison individuelle.
Pour les organisations ayant des salarié.e.s, deux membres en ont plus de 10. Pour les autres, cela oscille entre 1 et 8.
Une majorité des structures n'ont pas recours au bénévolat - ce sont des entreprises ou indépendant.e.s -. Pour les associations ou coopératives ayant répondu, nous remarquons un grand écart : une structure fait appel à une soixantaine de bénévoles, une autre à 11 bénévoles et pour les autres moins de 10 bénévoles.
Depuis 2023, 11 membres répondants ont pu embaucher des collaborateur.trice.s (bénévolat et salariat confondus). Pour le salariat, il y a eu une embauche en moyenne, pour le bénévolat, c'est plutôt variable. Malheureusement, 6 membres ont dû licencier une personne salariée.
LES MESURES DE LUCRATIVITÉ DISTRIBUÉE CHEZ LES MEMBRES D'APRÈS-VD
La lucrativité distribuée — ou limitée — consiste à s’assurer que la majorité des bénéfices sont réinvestis pour le développement ou le maintien de l’activité de l’organisation.
Elle permet aussi de décorréler capital investi et pouvoir : les parts sociales peuvent être rémunérées, mais le pilotage de l’organisation n’est pas lié au volume des parts détenues. Ces mesures permettent de garantir que la rentabilité de l'organisation est au service de sa mission sociale et/ou environnementale.
Dix-sept organisations ont répondu, impliquant donc que neuf organisations n'arrivent pas encore à dégager des bénéfices/excédents.
LES CONDITIONS DE TRAVAIL DANS L'ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
Une des valeurs de l'économie sociale et solidaire est le bien-être social. Pour ce faire, l'ESS promeut une relation au travail plus humaine et écologique et l'empouvoirement des personnes.
Le télétravail, le temps partiel choisi et les horaires flexibles sont les mesures les plus plébiscitées par les membres.
LES MESURES ENVIRONNEMENTALES PRISES PAR LES MEMBRES D'APRÈS-VD
L'économie sociale et solidaire est une économie s'inscrivant dans les limites planétaires. Déjà, parce que les organisations membres ont une mission sociale ou environnementale et ensuite parce que ces organisations prennent des mesures pour limiter leur impact, comme :
Les organisations membres de l'ESS font un travail important de réduction des achats et de mise en place d'un plan de mobilité douce. Le Bilan CO2 est un outil peu utilisé au sein des membres ayant répondu — il demande évidemment des ressources (temps, finance, personne) qu'il faut pouvoir dégager.
L'IMPLICATION DES COLLABORATEUR.TRICE.S DANS LA GOUVERNANCE DE L'ORGANISATION
L'économie sociale et solidaire promeut une autre vision de la gouvernance des organisations. En effet, il est important que les employé.e.s, mais aussi les autres parties prenantes, aient une place dans la gouvernance.
Une majorité des répondants met en place un dispositif participatif, collaboratif dans l'organisation du travail — versus une organisation hiérarchique. Cela permet notamment de donner davantage d'autonomie aux équipes et de mieux déléguer des tâches.
Ces résultats sont très intéressants et nous serons utiles pour promouvoir le réseau et ses membres !
¹ Les organisations ayant répondu :
Reliance Plurielle, Mega Social
Innovation, Biocapi SARL, Just No Waste, EnVol, Open Net Sàrl, RADAR RP, NVS Sàrl, Cabinet Muller
Guidetti, Slow ta carrière, Rouge Kaki, Fondation Esp’Asse, La Soliderie, Bio-Eco Sàrl, Cohacha, La Trame, OÏKOM, La Manivelle
Lausanne, FormAction, Reindesign, Histoire de Faire, Piss& Love, Minuit Une, Association suisse
l’énergie citoyenne ASEC, Réseau Consignes, IDEE21. Mille mercis d'avoir pris ce temps !
Baromètre d'APRÈS-VD